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Un oscar pour Amar Ouzegane

Etant donné le rapport de force initial, on peut bien dire que le messalisme est en voie de liquidation. Considéré dans le moment même, et de façon arbitrairement statique que cette quasi-égalité fournit une apparente caution à ceux qui s’efforcent de redorer le blason d’un chef national aujourd’hui dépassé. Signalons ici, sans plus nous attarder, que ses vaillants supporters se  recrutent essentiellement dans les milieux trotskystes et qu’ils ont un allié – qu’on n’est pas forcé de tenir pour négligeable – en la personne de M. Jacques Soustelle, Gouverneur de l’Algérie, qui déclarait en fin Novembre à M. le Professeur Massignon : "Messali est ma dernière carte»

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Angle mort, 11 décembre 2023

 

 

Où et comment recrute-t-on des présidents ?   

Angle mort, le 12 sept. 2023

En mars 2023, l’ancien chauffeur de taxi à Chicago, devenu "parrain" de Lagos, est élu président de la république du Nigéria.  Jusqu’ici son parcours est un sans-faute. Sauf accident, le président n’ira pas en prison. Les candidats élus sur un programme dans lequel une majorité se reconnait sont en voie d'extinction. 

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Angle mort, le 11 sept. 2023

Ouroboros

Cinq jours plus tard, signée A.P.S., la réponse arriva. Elle est cinglante. La patronne des patrons est accusée de soutenir l’ancien gang. Désormais, celle qui avait soutenu la candidature de Benflis en 2019 ferait mieux de s’exiler à Paris, là où trouva refuge, il y a 61 ans, Abdelmadjid Ourabah, l’ancien sénateur de Constantine.  

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Angle mort, le 09 sept. 2023

Le colonel et J.F. Kennedy

La question à laquelle personne n’a tenté de trouver une réponse, même boiteuse, est : Pourquoi les scribes kabyles comme Saïd Sadi mentent-il sans rougir en gonflant démesurément les qualités de leurs héros et courir le risque de les faire passer pour des hommes en baudruche ? Pourquoi se donner tant de mal, mentir si effrontément, prêter le flanc aux quolibets du public connaisseur et se faire traiter d’imposteurs et de mystificateurs ? Un jour, il faudra qu’un travail académique soit réservé aux fables de ces employés aux écritures.

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Le colonnel et les enfants

Pour Amirouche, c’était une atteinte à la révolution, il ne pouvait accepter le fait que des gens se soient armés contre elle. Il a rassemblé ses forces et, la nuit venue, il a donné l’ordre de tuer tout le monde, hommes, femmes, enfants, armés ou non. C’était la liquidation totale. Mêmes les maisons furent incendiées.

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Gangstérisme

"Des algériens  qui ont participé en Tunisie au combat anticolonial en même temps que leurs frères tunisiens, sont retournés au pays après leur démobilisation. Ils sèment la terreur au sein des populations. Chacun s’est arrogé le titre ronflant de commandant de l’ALN et impose à loisir les civils, quitte à égorger sans merci ceux qui ne paient pas".

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Rapport de Hachemi Hadj-Larbi

Le 31 mai 2023

Le texte qui suit est le rapport rédigé par Hachemi Hadj-Larbi alias l’adjudant Slimane El-Ouahrani. Il était destiné à Ahmed Ben Bella. Griffonné en français, le manuscrit en ma possession (screenshot) est illisible. Un journaliste d’Echourouk a traduit en arabe ce rapport et l’a publié dans l’édition du jeudi 3 mai 2001. Malheureusement, le traducteur a oublié de mentionner la date du rapport. C’est ce texte que j’ai traduit à nouveau en français.   

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Les interlocuteurs valables IV

23 mai 2023

« Nous faire venir à Alger alors qu’on a tant à faire chez nous. Bitat et Abane ne peuvent pas se débrouiller tous seuls ?

— Il semble qu’une liaison vienne d’arriver du Caire, le calma Krim. Tu te souviens de l’« Adjudant ». On avait pensé à lui avant le 1er novembre pour commander le Sud.

— Oui. Je m’en souviens. Mais je me souviens aussi qu’on ne l’a pas fait parce qu’on n’avait pas confiance en lui. Il y a quelque chose de changé ?

— Oui, il semble… »

Arrivés à la gare d’Hussein-Dey, les deux hommes étaient descendus. Il y avait peu de chances pour que, dans une petite gare de banlieue, un agent ou un indicateur des R.G. reconnaisse les deux chefs kabyles. Ils avaient gagné Belcourt, puis la boutique d’un laitier dans la haute Casbah où devait se faire le contact avec Bitat.

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Les interlocuteurs valables III

Le 11 mai 2023

« En ce qui concerne l’organisation, l’Algérie est divisée en six zones : les Aurès avec Ben Boulaïd, le Constantinois avec Didouche, la Kabylie avec Krim, l’Algérois avec Bitat et l’Oranais avec Benmhidi. Le Sahara devait être plus tard érigé en zone et confié à l’adjudant Slimane, fils du cadi de Colomb-Bechar. Connu sous le nom de Djouden, il était en fait un agent de renseignements au service de l’ennemi. C’est lui qui, en mars 1955, livrera Bitat à la police. » (1)

Sur “l’adjudant Slimane, agent de renseignements au service de l’ennemi”, Mohammed Harbi est affirmatif mais il ne cite pas sa source. On peut raisonnablement déduire qu’il s’était référé aux témoignages de Yacef Saâdi (2)  et à celui de Krim Belkacem rapporté par Yves Courrière (3), le fournisseur historique des fourrages aux algériens.  

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